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 Histoire des plantes aromatiques et médicinales

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Catssy
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Catssy


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MessageSujet: Histoire des plantes aromatiques et médicinales   Histoire des plantes aromatiques et médicinales Icon_minitimeDim 18 Jan 2009 - 6:07

Aujourd'hui, les plantes aromatiques sont essentiellement cultivées pour leur usages condimentaires. Pourtant, durant des millénaires, elles ont constitué les premiers "médicaments" naturels auxquels l'homme a pu avoir recours !

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Herbes qui soignent, elles ont aussi été très présentes dans toutes sortes de pratiques religieuses et de rituels magiques.

A l'aube de l'humanité, nos lointains ancêtres, chasseurs et cueilleurs ramassaient déjà pour agrémenter leur quotidien, des herbes comme l'oseille et l'ail sauvage, la consoude, le tilleul ... Elles servaient à fabriquer des décoctions lors des rituels magiques mais entraient aussi dans la composition de brouets mélangeant gibiers et légumes que les femmes mettaient à bouillir pendant des heures.

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Plus tard, à l'âge de bronze, il était de tradition dans les civilisations proche orientales, comme celles de Mésopotamie ou les premières dynasties pharaoniennes égyptiennes, de parfumer généreusement la cuisine avec les aromates et de s'en servir également pour confectionner des parfums et des onguents.

Nombre d'aromatiques étaient destinés tout spécialement pour l'embaumement des morts. Ces plantes permettaient en effet de lutter efficacement contre les moisissures et les attaques de "bestioles" en tout genre, le défunt apparaissant grâce à elles dans le meilleur état possible pour son passage dans l'au-delà ...

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Durant l'Antiquité, les Grecs et les Romains qui appréciaient une cuisine sophistiquée et très fortement aromatisée, utilisaient les plantes indigènes typiques du pourtour méditerranéen, thym, sarriette ...

Au Moyen-Âge, les épices orientales étant inaccessibles à la grande majorité de la population, les "ménagières" assaisonnaient leurs soupes de choux avec des herbes du jardin au parfum puissant. L'hysope, la rue, la sauge ...

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Mais cette époque est surtout celle des premiers jardins de plantes médicinales cultivées dans les monastères. Rapidement, à la Renaissance, on les retrouve dans les parcs et jardins des châteaux, à proximité des carrés de légumes.

Au XVIIème et XVIIIème siècle, la folie des jardin d'agrément l'emporte et les aromatiques y côtoient les plantes de parterre. L'engouement pour les épices est alors en plein déclin : place est faites aux aromates autochtones et autres herbes aromatiques des jardins qui ont alors le droit de paraître à la table des grands. La raison : perméable aux idées des Lumières, la noblesse aspire par mode à la simplicité, au naturel, à l'harmonisation des goûts avec pour inspiration la cuisine bourgeoise et paysanne ...

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A compter du XIXème siècle et du début de l'ère industrielle, le recours à une médecine moderne, l'amélioration de la conservation des aliments et de l'hygiène sont autant de facteurs qui ont entraîné une lente désaffection vis-à-vis des plantes aromatiques.

Désormais, elles ne sont plus aussi indispensables et leur culture devient de moins en moins incontournable au jardin. Il faudra attendre la seconde moitié du XXème siècle pour que, petit à petit, nous redécouvrions leurs diverses propriétés, à commencer par leurs qualités gustatives. Et leur retour en force aux terrasses, balcons et jardins renoue avec une diversité trop longtemps oubliée.

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Source : Nature & Jardins Gourmands n°9 - juin 2008, spécial herbes aromatiques.



Dernière édition par Catssy le Lun 30 Mar 2009 - 23:16, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: Histoire des plantes aromatiques et médicinales   Histoire des plantes aromatiques et médicinales Icon_minitimeDim 18 Jan 2009 - 6:11

J'ai appris un truc à la conférence où je suis allée hier soir :

pour être qualifiée "aromatique" une plante doit impérativement réunir 3 critères :

- l'odeur ;
- le goût ;
- et ses vertus médicinales.

;) ;)
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Jardinou
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Jardinou


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MessageSujet: Re: Histoire des plantes aromatiques et médicinales   Histoire des plantes aromatiques et médicinales Icon_minitimeDim 25 Jan 2009 - 5:55

Les plantes médicinales :

Presque deux cent plantes sont reconnues et utilisées en France.
La pharmacopée d’aujourd’hui doit beaucoup à tous les curieux chercheurs et découvreurs qui, se sont intéressés aux plantes et à leurs vertus, les classifiant et les répertoriant. En effet beaucoup de médicaments contiennent des substances chimiques de ces plantes. A l’heure actuelle dans de nombreux domaines, l’étude continuelle des plantes permet de trouver de nouvelles applications dans les maladies et pathologies propres à notre XXI° siècle.
Soigner est un Art dont la nature fournit les principes.
Depuis la nuit des temps, c’est par l’observation de son milieu naturel que l’homme a cherché et trouvé remède à ses maux. Très tôt, il a acquis la connaissance et la pratique des plantes bénéfiques. Déjà les vertus thérapeutiques de certaines d’entre elles apparurent à l’homme préhistorique, qui apaisa avec elles les « démons » responsables de ses maladies. Depuis l’antiquité jusqu’à nos jours, en Chine comme autour de la méditerranée, l’expérience et l’intelligence humaines ont perpétué la tradition immémoriale de la pharmacopée et, de l’empirisme de la science, appris à utiliser les propriétés d’un plus grand nombre de plantes qui constituent, aujourd’hui, la base irremplaçable de la moitié de nos médicaments.

Principes actifs des plantes :

Le métabolisme de la plante verte produit avant tout des glucides (sucres) et des protides. Une fraction des glucides est ensuite transformée en composés divers, dont les lipides sont les plus importants pour la plante. Mais le métabolisme fournit aussi plusieurs corps secondaires que l’homme utilise dans son arsenal thérapeutique : il s’agit des hétérosites, des alcaloïdes, des huiles essentielles et des tanins. Les végétaux nous fournissent aussi des vitamines, des oligo-éléments et des antibiotiques.

Les Hétérosides : Ces composés sont formés par l’association d’un glucide et d’un corps non sucré appelé génine aglycone. On pense que les génines sont de simples produits d’excrétion : comme telle, elles seraient toxiques et c’est pour les neutraliser que des glucides s’associeraient à elles, formant un hétéroside non toxique.
C’est ainsi que le Laurier-Cerise excrète une huile contenant des hétérosides cyanogénétiques. La génine de ces hétérosides, l’acide cyanhydrique, est un poison violent pour l’être humain, et il faut surtout s’en méfier. Bien des hétérosides ont une application médicale : c’est le cas de la digitaline, cardiotonique puissant, ou de sa licoside, précurseur de l’aspirine. On classe les hétérosides selon la nature de leur génine.

Les alcaloïdes : Ce sont les composés azotés dont la fonction est mal élucidée :on pense qu’il s’agit de déchets. Leur chimie est complexe, et on les classe selon la composition de leur noyau en une quinzaine de groupes différents. On les trouve à divers endroits selon la plante :la nicotine est synthétisée dans les racines du tabac mais accumulée seulement dans les feuilles. C’est le fruit qui contient les alcaloïdes du Pavot, l’écorce ceux du Quinquina ; la graine ceux du caféier, etc…
Dès 1804, quand Derosne isola la morphine de l’opium, les alcaloïdes (appelés alors alcalis végétaux) ont soulevé l’intérêt de la médecine, car leur action sur l’organisme humain est d’une force incomparable :ils agissent à dose infinitésimale, et d’une façon très précise sur une fonction de l’organisme. Aujourd’hui on en connaît plus de 1000 et on estime que 15 à 20% des plantes à fleurs en contiennent. A lui seul , le Latex qui s’écoule de la capsule immature du Pavot à Opium en recèle 25 de différentes sortes. Au goüt les alcaloïdes sont souvent amers. Leur force rend leur emploi délicat, le dosage devant être très minutieux. Quelques grammes de ciguë peuvent provoquer la mort chez l’homme. De la strychnine à la léphédrine de la théophylline à lémétine, les alcaloïdes constituent la source la plus importante de nos médicaments.

Les tanins : Ce sont les substances phénoliques assez diverses qui colorent en brun-rouge les organes qui en contiennent. On pense qu »il s’agit aussi de déchets du métabolisme. Certaines espèces en accumulent en grande quantité : plus de 20% du poids sec du bois de Quebracho, arbre originaire d’Amérique du Sud, est constitué par des tanins qu’on utilise d’ailleurs dans l’industrie du cuir, car les tanins ont la propriété de rendre imputrescibles les peaux animales. En pharmacie, on les utilise pour leur propriétés astringentes, antidiarrhéiques et tonique de la circulation veineuse. Il existe d’autres colorants végétaux possédant des vertus médicinales. C’est le cas des flavonoïdes, pigments jaunes proches des tanins, utilisés contre la fragilité des capillaires.

Les Huiles Essentielles : Ce sont aussi des déchets du métabolisme de la plante. On en distingue deux formes, les essences végétales et les résines. Elles se présentent en émulsions qui tendent à se collecter en gouttelettes de grosse taille. Souvent la plante les déverse à l’extérieur au moyen de canaux excréteurs. Mais les essences végétales qui sont volatiles, se diffusent au travers de l’épiderme des feuilles et des fleurs. Elles répandent souvent une odeur très prononcée et se sont elles qui donnent aux végétaux leurs parfums. Les essences sont des composés terpéniques, les terpènes étant eux-mêmes de longues chaînes d’un d’un carbure d’hydrogène diéthylénique, l’isoprène. Comme les isoprènes peuvent s’agencer les uns les autres de bien des façons, le nombre des essences est très élevé. Quant aux résines, elles sont normalement dissoutes dans les essences et n’apparaissent que comme résidus visqueux ou solides que lorsque les essences sont évaporées. C’est ainsi que lorsque les huiles essentielles qui exsudent naturellement du tronc du pin parviennent à l’extérieur, les essences s’évaporent et laissent un résidu poisseux, la résine. Le Haschisch est une résine extraite du chanvre indien. Les huiles essentielles ont une action antiseptique qui retardent le pourrissement du bois. L’homme les utilise assez souvent en pharmacie : les bourgeons de pin, englués de résine, désinfectent ainsi les poumons.

Les parties des plantes utilisées en thérapeutique :

Les parties de la plante sont inégalement pourvues en molécules actives.
Celles qu’on utilise sont dites : « Drogues végétales ».

La tige : Elle n’est qu’un couloir de transit entre les racines et les feuilles, mais peut contenir des principes actifs, particulièrement dans l’écorce.
Elle se termine par un bourgeon qui porte tous les espoirs de la plante : c’est une tige complète en miniature. Certains bourgeons sont antiseptiques, tels ceux du sapin. Au niveau du sol il existe parfois des tiges spécialisées en garde-manger. Ce sont les rhizomes, les tubercules et les bulbes. Leur mission essentielle est d’assurer la survie d’un bourgeon pendant l’hiver après la disparition des feuilles. Les tubercules de pommes de terre s’enflent de molécules sucrées, l’amidon. Des essences sulfurées s’entassent dans les bulbes d’ail et d’oignon.
La feuille : Elle est le carrefour de toutes les synthèses chimiques, c’est la partie la plus employée, celle qui produit les hétéroside et les alcaloïdes.
L’aubier : Partie de la tige située entre le cœur et l’écorce, a parfois des vertus thérapeutiques c’est le cas du tilleul, hypotenseur.
La fleur : Elle transmet le message héréditaire. Souvent chargée de principes actifs, elle est appréciée en phytothérapie. Les pétales colorés sont riches en pigments : la corolle du Genêt contient des flavonoïdes, celle de la rose rouge des tanins. Les fleurs de Lavande sont riches en essences. On cueille parfois les inflorescences qui terminent la tige. Mêlées de petites feuilles et de pédoncules floraux, elles forment les sommités fleuries. Les pédoncules floraux sont aussi appelés queues : les queues de cerises sont diurétiques, comme les styles de maïs.
Le pollen : est riche en vitamines et en oligo-éléments. Si les fleurs ne sont pas cueillies , elles se transforment en fruits.
La racine : Elle pompe dans le sol l’eau et les sels minéraux qu’elle envoie vers les feuilles. Elle accumule souvent les sucres, parfois des vitamines, et il arrive qu’elle contienne des alcaloïdes.


La récolte :

Une fois votre choix fait, il convient, pour la récolte, de prendre un certain nombre de précautions vérifiées par l’expérience. Lorsque la plante est repérée sur le terrain, il faut l’identifier sans hésitation. Certaines erreurs, en matière de phytothérapie, peuvent être lourdes de conséquences.
Pour éviter les risques de pourriture il faut choisir un jour de beau temps, à une heure où la rosée est pratiquement dissipée et les fleurs épanouies, vers 9 ou 10 heures du matin, ou le soir, par exemple.
Dans le développement de la plante, il existe une période plus ou moins précise où chacune des parties contient la dose optimale de principes actifs parfaitement évolués. D’une manière générale, les tiges se recueillent à l’automne, et les bourgeons se récoltent au début du printemps ; la récolte des feuilles se fait dans le temps qui précède la floraison, moment où elles sont les plus actives ; les fleurs et les sommités fleuries doivent être cueillies au début de leur épanouissement avant que l’ovaire donne naissance au fruit ; les fruits charnus et secs se recueillent à maturité ; lorsque la plante se dessèche, récolter les graines ; les racines se déterrent en dehors de la pleine période de végétation, soit à l’automne, soit au printemps ; l’écorce se détache presque toute l’année.
La floraison est une période extrêmement fluctuante d’une espèce à l’autre ? Ainsi, le tussilage ne fleurit qu’une fois, de Février à Avril ; ensuite les feuilles et les fruits apparaissent, mais il n’y aura plus de capitule avant l’hiver suivant, sauf en altitude. Pour vous guider, consultez le calendrier de la récolte qui vous indique les périodes favorables et les bonnes saisons. Des variations d’un mois environ peuvent intervenir suivant la latitude et l’altitude à auxquelles on se trouve.
Quand on a soigneusement identifié et repéré la plante, il ne s’agit pas de s’égarer sur la partie du végétal à utiliser. Parfois, c’est la plante entière mais, le plus souvent, seule une partie sera employée, tels les racines, la tige, les feuilles, les fleurs, l’écorce ou les fruits.
Enfin, toute personne, avant de partir, devra se munir d’un bon couteau à lame d’acier, d’un petit sécateur, de ficelle et d’un panier largement ouvert ou, à défaut, d’un ou deux cageots.
A mesure que la récolte se poursuit, il faut déjà préparer le séchage par un conditionnement approprié. Ce qui peut être disposé en bouquets, comme, par exemple, les tiges feuillues de menthe et de la mélisse, sera préparé de la manière suivante : une vingtaine de tiges sont liées à la base par une ficelle nouée.
Chaque bouquet est placé dans le cageot, en plein soleil de préférence, car il y a tout profit à précipiter le flétrissement, premier stade de la dessiccation. Très vite réalisé, ce flétrissement diminuera les risques de fermentation, à condition d’être suivi le plus tôt possible d’une bonne aération à l’ombre. Il convient d’insister sur un point : l’action du soleil, parfois précieuse pour ce tout premier stade, sera évité par la suite au moins pour les plantes riches en essence volatile comme les Ombellifères ou les Labiées qui, au soleil, perdraient beaucoup de leurs principes.

Le séchage :
Après la récolte, le séchage permet d’éliminer une certaine quantité d’eau retenue par la plante. C’est une opération importante qui doit être faite sans retard. Aussi, avant toute Récolte, il faut s’assurer un local et les moyens de séchage prêts à l’utilisation.
Au cours du séchage, il ne faut pas mélanger les espèces, par exemple, une plante aromatique telle que la menthe avec une plante sans parfum telle que le houx. En aucun cas il ne faut entreposer chez soi de plantes toxiques. Il peut arriver qu’une brassée de plantes ait besoin d’être lavée parce que son feuillage est maculé de poussière ou de boue. Il faudra procéder immédiatement à un séchage à l’air chaud, au moins jusqu’au stade du premier flétrissement. Les racines, elles, doivent absolument être lavées avec beaucoup de soins avant d’être mises au séchage et, pendant qu’elles sont encore fraîches, coupez-les en fragments de 1 ou 2 cm. Ceci pour deux raisons : les tronçons sécheront plus vite que la racine entière sinon celle-ci, une fois sèche, sera trop dure à couper.
Le séchage, après flétrissement au soleil, se fera à l’ombre, dans local aéré et non humide. Un vieux grenier même partiellement encombré de mobilier, une grange, peuvent constituer de très bons locaux de séchage. Si, par les fenêtres et les lucarnes, certains rayons de soleil pénètrent dans la pièce, on interposera devant elles, à quelques distances, des toiles de sac formant rideau, permettant à l’air de circuler tout en maintenant les plantes à l’ombre.

La conservation :

Une fois les plantes bien sèches, on peut les conserver, à l’abri de l’air, de la lumière, de l’humidité et de la poussière, soit dans des boites de fer-blanc fermant bien, soit dans des sacs de papier fort, fermés grâce à une bande adhésive, soit dans des sacs plastique. Il faut être vigilant si c’est ce dernier mode de conservation qui est choisi : Huit mois après l’ensachage, on regarde attentivement la paroi du sachet. Le moindre dépôt de buée sur la paroi intérieure donne la preuve que la dessiccation n’est pas suffisante. On la parachèvera. L’emballage portera une étiquette visible avec le nom de la plante et la date de récolte.
Il n’est pas souhaitable de cultiver chez soi des simples. Ils perdent souvent une part importante de leurs principes actifs. Cependant, ceux qui aiment cultiver un petit jardin potager sèmeront quelques plantes à la fois condimentaires et médicinales telles que le cerfeuil, la ciboule, l’estragon, la marjolaine, la sauge officinale, le persil, le thym. Il est possible d’ajouter la camomille romaine, la menthe poivrée, la mélisse, sans oublier un remède légume excellent, le chou ou l’artichaut.
Beaucoup d’autres plantes médicinales pourront être introduites.
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Catssy
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MessageSujet: Re: Histoire des plantes aromatiques et médicinales   Histoire des plantes aromatiques et médicinales Icon_minitimeLun 30 Mar 2009 - 23:15

Mince, je n'avais pas vu ça !!!!!! jardinou wahou !!! Histoire des plantes aromatiques et médicinales 382991
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