En février, les bulbes de printemps commencent à fleurir et en jardinerie, on trouve déjà toute la collection des bulbes d'été. Essayons d'y voir clair dans ces multiples appellations, sachant que sous le vocable générique de "bulbe", on désigne l'organe de réserves (le plus souvent souterrain) d'une plante herbacée.
1.
Bulbe (tulipe, narcisse, jacinthe ...) : il s'agit d'un gros bourgeon constitué de feuilles épaisses, remplies de matières nutritives. De nombreux bulbes sont enveloppés d'une tunique (pensez à l'oignon) : les autres, à l'exemple du lis, en sont dépourvus et laissent apparaître les écailles qui les composent.
2.
Corme (glaïeul, crocus, freesia ...) : il est très proche du bulbe, mais il est plein t n'a aucune feuille. Il est recouvert d'une tunique.
3.
tubercule (bégonia tubéreux, cyclamen ...) : c'est une tige épaissie qui poste des bourgeons sur sa partie haute. Il forme une sorte de cuvette qu'il est indispensable, à la plantation, d'orienter vers le haut pour faciliter un bon développement.
4.
Rhizome : tige souterraine (muguet, anémone ...) ou rampante (Iris des jardins) se développant horizontalement, en émettant des tiges aériennes et des racines. Elle se propage en s'allongeant chaque année. C'est pourquoi il est important de diviser les iris tous les 4 ou 5 ans pour les régénérer.
5.
Racines tubérisées (dahlia, érémurus ...) : les racines charnues sont transformées en organes de réserve. les bourgeons sont présents à la base de l'ancienne tige. C'est la raison pour laquelle il faut conserver quelques centimètres de tige lors de l'arrachage.
6.
Pseudobulbe (cymbidium, cattleya, miltonia ...) : à la base des tiges se développent des renflements qui ont une fonction de stockage de réserves.