:slt:
le jujubier est un saint arbre
(bien qu'un des leurs à épines ai servit à la confection de la couronne d'épines du christ) malheureusement en voix de disparition!!! Je vous ai fait une petite copie, c'était très long et enquiquinant pour certains passages (chiffres, rendement etc etc )
En souhaitant que cela vous interesse....
une "convention sur le dévelloppement agricole" en Novembre 2008 suggérait la réimplantation massive de cet arbre (trop mal/peu exploité) dans les régions du sud, lui attribuant des vertues médicinales telles que:
pour 100 gr de matière: donne les résultats suivants (en %) : Eau : 64 à 85 ; Protides : 0,8 à 2,1 ;
Glucides : 20 à 32 ; Lipides : 0,1 à 0,3 ;Une teneur relativement élevée en fer, encalcium et en vitamines A et C caractérise aussi un tel fruit. La valeur alimentaire du jujube frais varie de 55 à 135 calories pour 100gr et
peut même atteindre 300 calories pour le jujube sec. Les qualités agro-alimentaires et médicamenteuses du jujube ont permis diverses utilisations et transformations.
En guise d’exemple, le fruit mûr, après écrasement et macération dans de l’eau, donne un vin qui ne se conserve qu’une dizaine de jours, mais qui peut aussi à l’état sec donner, comme dans certains pays africains, une boisson fortement alcoolisée : Le « Kachaso ».
Dans d’autres régions du monde, comme à Malacca en Malaisie, l’écorce et les noyaux, après ébullition dans l’eau, servent à la production d’un anti-diurétique. Grâce à sa teneur en vitamines A et C, le jujube permet
aussi de produire une pâte pectorale et des sirops qui, eux-mêmes, servent à la production de plusieurs médicaments (par exemple, pour des soins contre la toux et les maladies de la gorge).
La cendre des bois du jujubier, mélangée à du vinaigre, permettrait, également, de soigner les morsures de vipères.
Au Sud du Sahara, le battage de l’exocarpe du jujube donnerait une farine pour la confection de galettes, alors qu’au sein de certaines tribus touaregs du Mali, le jujube sec servirait à la production de l’ « oufer », une sorte de pain non levé disponible sur les marchés de Gao.
Enfin, le noyau de jujube broyé fournirait une huile essentielle particulière, alors que le miel issu du butinage de ses fleurs serait également de grande qualité.
En Algérie, la faiblesse de la production et de la consommation du jujube, pour l’évaluation desquelles nous ne disposons d’aucune statistique, confirme, cependant, depuis quelques années, les craintes exprimées par les
spécialistes sur la possible disparition de cet arbre aux potentialités écologiques, agroalimentaires et thérapeutiques certaines et la nécessité d’en envisager la résurgence à court ou moyen terme.