Dans la nature, c'est permis ou pas ?

Il existe des règles restrictives qui varient selon le littoral. Par exemple, la pêche à l'oursin est interdite sur les bords de la méditerranée du 1er mai au 1er septembre, celle de l'huître est saisonnière...De plus, qu'il s'agisse de poissons, de crustacés ou de coquillages, vos captures doivent respecter des tailles minimales. Par exemple, une sole prise dans la Manche ou l'Atlantique doit mesurer au moins 24 cm ; un bar, 36 cm ; un maquereau, 20 cm. Si ce n'est pas le cas, vous devez les remettre à l'eau.

A noter : Il est formellement interdit de pêcher dans les ports. Enfin, pour préserver les ressources naturelles, ne pêchez que ce que vous allez consommer.

La réglementation est claire : d'abord, vous devez être titulaire d'une carte de pêche pour vous rendre dans les cours d'eau du domaine public, sinon, c'est du braconnage ! Côté horaires, vous pouvez commencer à appâter le gardon une demi-heure avant le lever du soleil et jusqu'à une demi-heure après son coucher. En revanche, la nuit, c'est interdit (à l'exception de la carpe et de l'anguille sur des secteurs désignés par arrêté préfectoral). Mais, là encore, certaines espèces sont protégées et leur pêche fait l'objet d'ouvertures spécifiques. Par exemple, la pêche à la grenouille n'est autorisée que pendant dix mois (calendrier fixé par le préfet). La pêche aux écrevisses dans les torrents n'est possible que dix jours consécutifs à partir du quatrième samedi de juillet.

Imposible d'attraper des escargots de Bourgogne dont le diamètre est inférieure à 3 cm, même si c'est le plat préféré de tante Adèle. De plus, sachez que l'espèce est protégée, qu'elle que soit sa taille, du 1 avril au 30 juin, car c'est la période de reproduction d'Helix pomatia et que l'espèce se raréfie ! Concernant le petit-gris, son ramassage est a priori autorisé toute l'année, sauf les plus jeunes.
Pour info : Les adultes sont reconnaissables à un ourlet qui borde l'ouverture de leur coquille.

Attention ! ces restrictions peuvent être renforcées dans votre commune.

Pas question de poser sa tente sur les rivages de la mer ou dans un site classé ou inscrit dans une zone de protection du patrimoine naturel : le camping sauvage y est tout simplement prohibé. D'ailleurs, des panneaux réglementaires sont le plus souvent apposés aux points d'accès de ces zones interdites. De plus, si vous décidez de dormir à la belle étoile dans un champ ou une pâture, demandez le feu vert du propriétaire. A défaut, vous risquez d'être délogé manu militari pour être entré sans autorisation sur une propriété privée. Autant dire que, pour profiter réellement de la nature, le plus légal reste...le camping !

Non seulement c'est polluant, mais c'est aussi destructeur tant pour les écosystèmes que pour les oreilles. En clair, la pratique du hors-piste est interdite, que vous conduisiez un 4 X 4, une moto, sans parler des Quads !!! Pour mémoire, la circulation des véhicules à moteur n'est autorisée que sur les voies ouvertes à la circulation publique. Un point, c'est tout !

"Même loin de tout", pensez toujours à éteindre et à garder votre mégot jusqu'à une poubelle. Pour prévenir les risques d'incendie, il existe des arrêtés préfectoraux qui permettent aux forces de l'ordre d'infliger des amendes. Par exemple en Provence, il vous en coûtera 135 euros. Et puis ça pollue !

Lapereau, faon, marcassin ou oisillon...pas question de le ramener à la maison ! Sur le papier, on risque six mois d'emprisonnement et 9 000 euros d'amende. Si vous apercevez un jeune animal sauvage, laissez-le tranquille. En revanche, s'il est blessé, ayez le réflexe de contacter illico le centre de sauvegarde de la faune sauvage le plus proche, un vétériniare ou votre mairie. Il recevra des soins prodigués par un spécialiste. Et peut-être, après guérison, pourra-t-il être replacé dans son milieu naturel.